Mon nouveau roman commence à Paris, tout près du Lac Daumesnil. C'est là que vit Sélénia. C'est là qu'elle a toujours vécu. L'immeuble hérité des parents, qui l'avaient hérité des grands-parents, est derrière le mur du cimetière de Saint-Mandé Sud.
Pourquoi Antarctique ? Parce que lors d'une promenade sur les bords du Lac Daumesnil, Sélénia va rencontrer Étienne. Le vieux monsieur est un baroudeur à la retraite. Il raconte ses aventures.
− Où n’êtes-vous pas allé ? lui demande Sélénia
− En Antarctique...
− L’Antarctique !
Elle lui avoue qu'elle rêve d'aller rencontrer les manchots :
− Moi, j’en rêve ! Mais ce n’est qu’un rêve, il ne se réalisera jamais.
− Avec cette idée-là, bien sûr qu’il ne se réalisera jamais. Vous avez bien étudié la question?
− Non, absolument pas. Je n’ai jamais quitté mon appartement. Je n’ai aucune notion de la préparation d’un voyage.
− Vous n’avez jamais fait une simulation ?
− Je ne vois pas l’intérêt... vu que je ne partirai pas.
− Vous n’avez pas envie de partir ?
− J’en rêve, mais ce n’est pas pour moi.
− Si vous en rêvez, c’est idiot de ne pas aller y voir de plus près. Si vous en avez vraiment envie, si vous vous mettez dans la tête cette idée de donner vie à votre rêve, vous allez déployer des trésors d’ingéniosité pour y arriver. C’est une erreur de se dire que de toute façon c’est impossible et qu’on n’y arrivera jamais. Il faut faire le projet et y croire.
76 pages sont déjà écrites. L'accouchement va être long. Il faut trouver les informations sur ce pôle sud glacé et... pas si désertique que ça finalement !
Pourquoi ce livre ? Pour la même raison que ce qui m'a poussée à écrire Moana. Une grande envie d'aller marcher sur la banquise, d'entendre s'effondrer les icebergs, de surprendre des rorquals. L'écriture est une source de bienfaits infinie ! Et puis, comme pour mes autres livres, des tableaux au pastel sec sont prévus pour donner l'ambiance du roman. Des heures de créations, des heures passées à assouvrir mes passions.
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