top of page

L'attachement émotionnel rend chèvre 1/2

Dernière mise à jour : 6 nov.


ree

Information importante : comme je le dis bien souvent depuis que j'ai créé ce site : ceci n'est pas "une leçon" à gober toute crue. Je ne fais que mettre en lumière ce que d'autres ont cherché à comprendre et trouvé à expliquer (entre autres, théorie de John Bowlby) : la notion d'attachement émotionnel. Mes mots visent à faire la description d'un mécanisme, courant majeur de la psychologie du développement, dont la compréhension est utilisée dans différents contextes (pédiatrie, psychologie, psychiatrie...). On ne doit y voir aucune critique, il n'y a aucun jugement du sujet que j'aborde dans mon texte. Pour moi ce processus d'attachement n'est ni positif ni négatif, il est neutre.


Dans notre vie, nous pouvons nous attacher à différents types de choses :

  • des choses physiques (une personne, un animal, un objet)

  • des choses immatrielles (le succès, la richesse, l'amitié, l'érudition, etc.)

  • et des choses spirituelles, des états mentaux spécifiques (paix intérieure, sérénité par exemple...)

ree

Au tout début, on recherche un équilibre de vie. Tout le monde aspire à un équilibre idéal, cette quête dans laquelle on se balance très à l'aise dans les différentes sphères : famille, relations, travail, vie personnelle, etc.

On entend de plus en plus les slogans : Comment avoir un mode de vie équilibré ? Comment concilier famille & travail ? Trouver le temps de tout faire, c'est un mythe, un idéal de vie irréalisable. Le temps coule, et on le traverse en adoptant un rythme, des routines, on vit quoi ! On peut avoir l'impression qu'on a trouvé un certain équilibre... plus ou moins parfait selon les individus. Mais si l'on observe bien, on peut constater que dans cet équilibre, on a des "manques". Pourtant, on traverse le temps et il semble que le manque se stabilise : on manque d'attention, ou de soin, ou de reconnaissance, ou d'argent, d'affection, ou de relations, d'activités. On n'a peut-être pas pleinement conscience de ce manque, ou on n'a pas envie de mettre l'accent dessus (ça va bien faire comme ça), ou on n'a pas envie de batailler pour le combler, ou d'autres raisons ; mais on l'a admis, tout simplement.

Donc, au début, on va considérer que l'on a un équilibre avec un déficit X que l'on a accepté.

ree

Mais un événement, une circonstance, une situation vont nous mener vers quelque chose qui vient combler ce manque. On l'intègre dans notre nouvelle vie. On ressent une grande satisfaction à voir le problème du manque résolu. On trouve un autre équilibre. La vie nous semble meilleure. C'est tout bonus.


Mais en même temps apparaît la peur de perdre ce crédit installé, peur de perdre cette chose ou cette personne qui a comblé le manque. Alors on va déployer toute une partie de notre temps, de notre énergie à garder à proximité cette chose qui a instauré ce nouvel équilibre.

Et ce sera le début des compromis. La conséquence, c'est qu'on est amené à renier certaines idées, certaines habitudes, certaines activités, certaines affections, certains lieux, certains objets, et je ne sais quoi encore, pour rester en connexion avec la personne, (ou le lieu, la situation, le matériel) qui a apporté une solution à notre manque. On se voit confronté à une double souffrance 1.- la peur de perdre cet acquis + 2.- la souffrance résultant des renoncements (à nos idées, à certaines habitudes, à certaines relations, lieux, objets etc. etc.).



ree

Dans notre vie, on peut rencontrer une personne qui nous apporte un mieux-être quelque part (matériellement ou affectivement, ou physiquement). Au début de la relation, l'attrait de la nouveauté apporte une motivation, un espoir, une satisfaction. Rencontrer quelqu'un avec qui il semble possible de faire des projets est stimulant. Il peut aussi proposer des facilités qui nous font apparaître tous les possibles et nous mobilise. Alors on s'investit et on profite. Notre vie change, on donne beaucoup pour ne pas perdre le bénéfice de notre engagement. Pourtant, le plus souvent, dans cette vie avec l'autre, on crée d'autres manques, comme par exemple dans bien des cas : le manque d'autonomie, de liberté, et dans d'autres cas plus rares : manque de relations, de vie sociale, de vie professionnelle, etc.


La suite ?

Commentaires

Noté 0 étoile sur 5.
Pas encore de note

Ajouter une note
© 2025 Copyright Annette Thomas

peintre pastelliste- galerie peinture - auteur contemporain - romans - développement personnel, bien-être, conscience de soi, , HPartiste, HP

  • Pinterest
  • Instagram
  • Facebook
bottom of page