Les fonctions cognitives

Recherches menées en 2012, au départ pour l'écriture d'un manuscrit (Perdue) - Je n'ai pas gardé la liste des documents/livres/conférences vidéos consultés (ça m'a occupée pendant 11 ans).

J'ai revu le manuscrit en 2016. Le livre est sorti en 2021 -

Depuis, je continue les recherches sur la neuropsychologie, cette fois en listant les titres de mes lectures que je note ici :

Libérez votre cerveau d'Idriss Aberkan (Edition de 2016)

Face à face avec son cerveau de Stanislas Dehaene (Edition : 09.2021)

Rééducation en neurologie de S.Rostagno, C.Tourlet, A.Pallot

Le hasard et le possible de A.L.Benabid

Vivre avec des douleurs neuro de Jessica Fillol

Le cerveau de cristal de Denis le Bihan

Et si la maladie n'était pas un hasard de P.J Thomas Lamotte

Le corps n'oublie rien - Bessel van de Kolk

Guérir grâce à la neuroplasticité - Norman Doidge

Un cerveau à 100% - Dr Eric Bravermann

Mes cellules se souviennent - Michel Larroche

11 grandes notions de neuropsychologie de S.Montel (il était accessible en ligne et gratuit lorsque je l'ai trouvé).

On trouve sur Youtube bon nombre de conférences traitant du sujet, mais il y a un tri à faire.

Les fonctions cognitives

Qu'est-ce que c'est ?

Elles regroupent les fonctions intellectuelles, les fonctions instrumentales, la cognition sociale.

Les fonctions instrumentales :

- Le langage (communication).

- Le schéma corporel (motricité, gestuelle).

- Les capacités visio-spaciales : capacité à se situer dans l'environnement, se repérer, s'orienter.

Les fonctions exécutives

Elle permettent de s'adapter à des situations inhabituelles, pour lesquelles on a pas d'automatisme. Elles sollicitent un haut niveau sur le plan attentionnel.

Ces fonctions exécutives sollicitent d'autres fonctions (planification, flexibilité…)

On peut distinguer parmi elle

- Les capacités d'inhibition (faculté à empêcher un automatisme ou une information qui ne nous apparaît pas pertinente, ou à inhiber les informations distractives*1).

- La flexibilité, qui nous permet de passer d'une information à une autre, de changer de façon volontaire une façon de faire.

- La planification : qui nous permet d'organiser les actions, de les insérer dans un espace temps, et d'établir des priorités.

- Le raisonnement : identification d'une règle logique, analyser et confronter les similitudes, définir la conséquence logique d'une situation.

La cognition sociale

Elle regroupe des processus qui vont nous permettre de cibler nos états émotionnels et mentaux. Elle va nous conduire à formuler des hypothèses sur l'état émotionnel et les intentions, mais aussi à comprendre qu'autrui est différent.

C'est la capacité qui va nous conduire à utiliser ces constats, pour guider nos comportements sociaux. Cela permet de réajuster, par exemple, un discours à la personne qui est en face de nous, on va dire plus simplement qu'on va se mettre à son niveau.

Sont inclus des processus tels que le traitement des émotions, la théorie de l’esprit, le style attributionnel, la perception et les connaissances sociales.

Je vous invite à vous interroger sur l'importance des relations sociales dans une vie. L'absence de relations sociales a un impact grave sur l'individu. On ne sort pas indemne de l'isolement. L'« isolement » et la « solitude » = risque de dégradation de la santé mentale, et troubles physiques.

L'attention permet de focaliser ses ressources sur un type d'information (attention sélective). Une attention divisée permettra d'utiliser ses ressources attentionnelles pour traiter plusieurs informations à la fois.

La mémoire ou les mémoires. On a des mémoires visuelles et d'autres auditives, des mémoires à court terme, mémoires à long terme, des mémoires de travail.

Les fonctions cognitives ce sont donc différentes facettes de la cognition (de la pensée humaine).)

Toutes nos fonctions cognitives nous permettent de percevoir l'environnement, de l'intégrer, de l'analyser, de raisonner et d'adopter les bons comportements, de gérer, d'interagir avec les autres.

Nos fonctions cognitives sont gérées par des parties bien spécifiques de notre cerveau. Ainsi par exemple, les fonctions exécutives sont gérées par le lobe frontal du cerveau. L'amygdale reçoit constamment des informations sensorielles qu'elle évalue, tandis que l'hippocampe aura un rôle essentiel dans la mémoire, et c'est un cerveau que les amoureux devraient graver sur le banc de bois plutôt qu'un cœur.

Les fonctions cognitives sont des processus mentaux impliqués dans le raisonnement, le traitement d'informations, dans l'acquisition des connaissances. Elles nous permettent d'accomplir n'importe quelle tâche. Lorsque nous discutons, nous utilisons non seulement les fonctions langagières, la parole, mais aussi l'attention, la mémoire, le raisonnement… et j'en passe.

Une fonction non sollicitée finit par perdre en qualité. Les connexions s'éteignent. Une fonction très sollicitée va, au fur et à mesure de son utilisation gagner en qualité. Par exemple ne pas utiliser sa mémoire va appauvrir son potentiel. Il y aura altération substantielle, durable ou définitive d'une ou plusieurs fonctions cognitives.

La conscience de soi permet de mettre l'accent sur ses pensées, émotions, ressentis, de les analyser, les peser et intervenir à bon escient. Savoir capter une baisse de nos capacités, cibler la fonction mise en cause et travailler à recréer les connexions, c'est s'assurer de garder intact notre potentiel.

Faire le point sur soi-même. Evaluer ses ressources et son environnement. Définir ses objectifs. Trouver ses motivations profondes. C'est s'assurer de tirer parti de soi-même en tenant compte de son environnement.

Avoir notion du niveau de ses fonctions cognitives, c'est une partie du processus pour bien se connaître, afin de bien piloter sa vie, dans le bon sens, celui du bien-être. Ne plus subir, arrêter de se mentir, être vrai.e, authentique et honnête avec soi-même.

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*1 informations qui pourraient nous distraire et nous faire dériver de façon non intentionnelle.