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Byron Katie



Comment définir Le Travail de Byron Katie ?

Mais tout d’abord, qui est-elle et pourquoi je vous parle d’elle ?


Byron Katie est une femme qui, à la trentaine, à fait une sévère dépression. Elle a vécu dix ans en proie à des émotions négatives, jusqu’à avoir des idées suicidaires. En 1986, un matin de février, elle vit ce qu’elle appelle un « éveil à la réalité ».

Byron Katie

Elle dit s’être rendue compte que ce qui avait causé sa dépression n’était pas le monde autour d’elle, mais la vision qu’elle s’était faite de ce monde. Bien sûr, la réflexion va bien plus loin que cette simple phrase.

Après ma lecture, j’ai surtout vu que la force de cette femme fut celle de se remettre en question. Remettre en question toutes ses croyances, ses jugements, sa vision des autres, du monde, mais aussi sa vision d’elle-même.


Byron Katie a tiré de ses expériences des principes de vie qu’elle a souhaité partager. Elle ne prétend pas détenir LA vérité, ni avoir la prétention d’enseigner quoi que ce soit. Elle propose simplement des programmes pour vivre des expériences, laissant à chacun (ou chacune) la liberté de se sentir -- ou non -- confortable avec lui-même (ou elle-même).


Elle a baptisé la méthode issue de sa propre expérience : LE TRAVAIL. Dans le milieu, on dit «  Le Travail de Katie » . Et c’est réellement un travail qu’il s’agit d’effectuer, un travail à l’intérIeur de soi.

S’écouter, identifier ses pensées, repérer ses croyances, puis, en 4 questions et un retournement, s’interroger sur leur validité.

Le Travail de Katie Byron, c’est une pratique d’auto-investigation de nos pensées. A travers une démarche de questionnement, il s’agit de prendre en compte la validité des pensées stressantes.

Oui, il s’agit de faire un lien entre les émotions inconfortables et ce que nous croyons.

Posons-nous la question : Pourquoi des gens vont bien et d’autres vont mal ?


Nous avons tous, à un moment ou à un autre des pensées déprimantes. Lorsqu’on les croit aveuglément, elles génèrent des sensations désagréables de toutes sortes. Pourtant, si l’on s’en réfère aux bases que j’ai déjà maintes fois posées, les circonstances qui débarquent dans notre vie n’ont pas de connotations ni positives, ni négatives. Ce sont simplement ... des circonstances, un point c’est tout. Mais les pensées que l’on va avoir à leur propos vont nous entrainer dans des émotions plus ou moins favorables à notre bien-être et nous faire développer des jugements, des croyances qui seront plus ou moins fausses. Pourquoi j’insiste sur le mot « fausses » ? Parce que ces jugements et ces croyances émanent d’images que nous avons construites. Les images mentales que l’on développe ne sont que ce que nous avons saisi, nous même, d’un endroit, d’une personne, d’une situation. Cinquante personnes présentes au même moment et confrontées aux mêmes circonstances n’auront pas la même image mentale, ne saisiront pas à l’identique ni le lieu, ni la personne, ni la situation et n’auront pas la même attitude, les mêmes paroles, les mêmes actions et les mêmes résultats.

Colère, culpabilité, insécurité, injustice, désamour de soi, chagrin, impuissance, tout ça, c’est de l’inconfort, de la souffrance dans notre vie. Quand j’ai lu les premières phrases qui présentent le travail de Byron Katie, j’ai hurlé :


« J’ai découvert que quand je croyais mes pensées, je souffrais, mais que quand je ne les croyais pas, je ne souffrais pas, et que cela est vrai pour chaque être humain. La liberté est aussi simple que cela. J’ai découvert que la souffrance est facultative. J’ai trouvé en moi une joie qui n’a jamais disparu, ne serait-ce qu’un instant. Cette joie est présente en tout un chacun, à tout moment. »


C’était n’importe quoi. Fermer le livre et partir en quête d’autres solutions, c’est ce qui m’est venu à l’esprit d’emblée.


Et puis, le lendemain, je continuais mes recherches sur le sujet et je suis retombée ailleurs sur une idée similaire : on n’est pas obligé de prendre pour argent comptant toutes nos pensées. Les mots amènent parfois des images, elles aussi erronées. Et là, j’ai envisagé que ces simples mots, que je retrouvais semés ici et là sur les sites traitant du sujet, pouvaient si j’allais plus loin dans leur signification me conduire vers une philosophie réparatrice. Car quand on est confronté à des émotions négatives qui nous transportent dans une vie pas franchement agréable, il s’agit bien de cela : de réparer.


Aujourd’hui je sais que l’être humain, au fil de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, acquiert des mécanismes pas toujours porteurs de bien-être.

Mais je sais aussi qu’il peut, s’il le veut bien, apprendre à contrôler son mental, relativiser ses croyances, gérer ses émotions. Il peut s’il s’y attache changer les mécanismes qui empoisonnent la vie.

Chaque individu peut apprendre à regarder ce qui lui sert, et ce qui ne le sert pas. Il peut apprendre à reconnaître une émotion qui lui est utile et une émotion qui ne lui est pas utile. Il peut, s’il le veut, avoir toute la latitude de diriger son attention, tel un faisceau lumineux, dans les différentes parties de son champ de conscience, et de choisir (favoriser ou abandonner) selon leur connotation positive ou négative, les images qu’il s’est construites (inconsciemment), les sentiments qui s'installent. Cela demande bien sûr un ajustement. Ce qui veut dire que, dans une situation merdique, il y a un moment de flottement, celui où on étudie, on analyse ce qui cloche. C’est un moment de transition pas toujours confortable - je l’admets - où l’on vit l’émotion. Vivre l’émotion permet de mettre en place le processus de l’acceptation :

La situation n’est pas celle que je souhaite ? elle va à l’encontre de : mes objectifs ou de mes valeurs, ou de mes envies, etc. ? Je m’autorise à exprimer l’émotion de mécontentement/chagrin/choqué, etc. L’erreur serait de refouler des larmes, une colère, une déception, car cela reviendrait à se charger d’une émotion non exprimée*. Refouler ses sentiments, ses émotions, c’est comme enfermer de la vapeur dans une cocotte minute en bloquant la soupape. En étouffant nos émotions, en nous bâillonnant, nous ne nous laissons une seule issue ➔ le langage du corps. Lorsqu’il est trop chargé de tout ce que l’on n’exprime pas, on explose (burn out, dépression). Notre corps va "parler" à travers des douleurs, des maladies (fragilité cardiaque, fibromyalgie, cancers...).

Laissons donc une petite place à l’expression de nos émotions avant d'exploser. Mais vient ensuite le temps où il faut viser de façon à tirer juste.

Tirer juste, c’est mettre en place les outils, ceux dont je parle dans mes publications sur ce site.



*L’alexithymie est l’incapacité à reconnaître ses propres émotions.



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