Le sujet que j'aborde en général sur mon carnet de vie, c’est : quel chemin prendre pour être mieux. C’est ce qui fait le thème de la plupart de mes publications. Trouver des raisonnements, des astuces, des méthodes pour être heureux, bien dans sa tête et bien dans son corps.
Mais aujourd’hui, j’éprouve le besoin d’opérer autrement. J’ai envie de prendre les choses à l’envers. Et si l’on regardait ce que sont les habitudes des gens qui ne se sentent pas bien dans leur vie ?
Peut-être reconnaitras-tu des habitudes que tu as, toi aussi ? Ne culpabilise pas... on a tous des biais et des travers. Mon objectif en faisant cette liste, est de permettre à chacun de cocher celles qu’il/elle reconnaît, et de créer un déclic, une prise de conscience. Cette liste n’est pas exhaustive, bien sûr. Mais déjà, si ces certains points que je te soumets résonnaient en toi, ce serait des points sur lesquels agir afin d'aller mieux. Le but n’est pas de t’abattre, mais au contraire de t’aider à y voir plus clair. On y va ?
Les mécanismes que mettent en place les gens malheureux.
1._ Ils critiquent. Notre cerveau a une tendance par défaut à critiquer. Mais quelqu’un de pas bien dans sa peau va passer beaucoup de temps à juger et critiquer les autres. Plus il critique, plus son mal-être est conséquent. Mais plus il critique et ... plus il sera critiqué. Je ne sais pas si tu vois le problème ? On récolte ce que l’on a semé. Si tu te reconnais-là dedans, arrête de juger les autres. Essaie de te prendre sur le fait quand tu émets une critique négative.
2._ Les gens malheureux se comparent sans arrêt aux autres, regardent ce que les autres ont qu’ils n’ont pas. Leur jalousie est facilement excitée. Ou bien, au contraire ils étalent tout ce qui pourrait (à leur sens) faire envie aux autres. On ne peut pas vivre heureux avec cet état d’esprit. On est tous tellement différents, personne n’a tout à la fois. J’ai certaines choses que tu n’as pas et vice versa. Comprendre ça et l’accepter, c’est porter son énergie ailleurs, polariser son esprit sur du constructif dont on tirera un bien meilleur bénéfice. Se comparer avec cet esprit de voir s’ils sont mieux ou ont mieux que toi, c’est se pourrir la vie.
3._ Ils vivent avec le passé, qu’ils transportent dans leur présent. Ils trainent des valises, des blessures, traumatismes qu’ils n’arrivent pas à dépasser. Leurs ressentiments sont récurrents, perdurent dans le temps, bouffent leur énergie mentalement et physiquement et gâchent leur présent. Apprendre à pratiquer la résilience, ça, tu peux. Observer le passé pour expliquer un mal être présent, c’est une étape mais il faut pousser plus loin. Tu remontes à la source, mais le but c’est de guérir, tu dois donc passer à la seconde étape et trouver dans l’événement déclencheur matière à aller mieux. Ta mère te battait ? Si tu passes ton temps avec ton bras levé en parade à un éventuel coup, en pleurant sur toi, enfant battue autrefois, c’est du temps, de l’énergie, des larmes qui ne servent pas à grand chose. Par contre, si tu cherches pourquoi elle te battait, si tu expliques son attitude, tu peux peut-être comprendre. Comprendre comment l’autre fonctionne aide parfois à dépasser le traumatisme créé, et permet de passer à des choses plus constructives. Et puis, parfois, ça permet de relativiser, de prendre du recul, et de s’apercevoir qu’on n’est pas aussi « blanc » qu’on le pense, qu’on a une petite (ou une grande part de responsabilité dans les situations). A réfléchir et à développer !
4._ Ils ne font pas la différence entre ce qui dépend d’eux et ce sur quoi ils ne peuvent pas agir. On dit : ils manquent de discernement. Ils n’arrivent pas à juger clairement et sainement les causes des circonstances, des situations. Ils se prennent la tête sur des choses qu' ils n’ont pas le pouvoir de changer. Si tu n’y peux rien... pourquoi perdre du temps à chercher une solution ? Pourquoi ne pas passer à autre chose ? Il faut avancer.
5._ Ils pensent beaucoup et anticipent pour avoir une idée de ce qui pourrait arriver de moche ou de catastrophique. Ils déploient des pensées pour avoir une idée de ce qu’ils pourraient faire, savent parfois ce qu’il « faudrait faire » mais ils n’agissent pas de façon juste et alignée. Avoir une action aligné.e, c’est agir en cohérence avec une philosophie qui nous est propre, avec notre esprit, notre intuition, avoir une action qui nous portera vers du positif. Etre aligné.e c’est quand on a une idée qui « coule de source ». Tu as certainement déjà entendu cette expression : « Bien évidemment, ça coule de source ! »
6._ Ils vont s’entourer de gens qui sont négatifs, des gens eux aussi malheureux, qui vont donc eux aussi passer leur temps à critiquer (C.f point 1._) beaucoup de temps à râler. Ils s’attachent des gens pas faciles à vivre, qui ruminent, qui vont leur mettre le moral dans les chaussettes. On l’a déjà vu maintes fois dans mes publications : le positif appelle le positif, le négatif appelle le négatif. Si tu vis continuellement entouré de râleries, tu as de grandes chances d’adopter ce biais toi aussi. Si tu vis en permanence avec un paranoïac, qui boucle tout par peur d’être volé, tu vas, toi aussi, finir par avoir les miquettes (moi, je crois qu’au bout d’un temps ça me gonflerait et je me casserais !)
7._ Ils sont impulsifs, ne savent pas prendre le temps d’étudier la question et partent dans des envolées sans prendre du recul. Ils n’ont pas la capacité de maitriser leurs émotions. Ils « partent en vrac » très vite. Trop de colères, trop d'agressivité sont les faits de gens pas bien dans leur peau.
8._ Ils n’aiment pas tous ces rituels qui permettent la connexion à eux-même. Méditation, marche silencieuse, s’asseoir en contemplant un paysage et en observant ses ressentis. Ils vont passer du temps connectés oui, mais sur leurs écrans. Ils ne vont pas aller faire des introspections qui leur permettraient de se remettre en cause et de cibler les choses à changer ... en eux.
9._ Ils n’assument pas... Ils sont rarement responsables, c’est toujours la faute d’un autre, ou d’autre chose. Ils sont victimes et semblent se complaire dans ce rôle qu’ils nourrissent.
10._ Le manque de confiance dans les autres. Ils n’ont aucune confiance en qui que ce soit et en quoi que ce soit. Ils vont tout vérifier, tout recalculer, et ça peut aller jusqu’à la paranoïa. Ils ont des jugements critiques à propos de tout et de rien, des gens, du système, du matériel. Il le sait, il en est persuadé, les autres ne sont pas capables et il doit vérifier ... tout.
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