Se désencombrer (2/2)
Dernière mise à jour : 25 oct.
Extrait du post précédent "Il arrive parfois que l'on ressente une impression de faire du surplace dans notre vie. On a une vision de ce que l'on veut atteindre, mais tout à coup, le chemin est tellement encombré qu'on est submergé."

C'est un truc qui m'est arrivé souvent. En fait, j'ai mille choses à faire et mon cerveau mouline pour essayer de faire tout et tout en même temps. Dans cette vie où nous sommes sans arrêt sollicités pour tout et partout, on essaie de trouver la stratégie, l'organisation qui va nous permettre de tout gérer le plus vite possible. C'est une pression que je décris dans le post précédent : Se désencombrer (1/2).
Finalement, on ne gère rien du tout parce que les pensées tournent en rond, qu'on est focalisé sur des émotions qui ne nous rendent pas efficace, on se démotive, on s'épuise.
Avant d'aller plus loin, étudions d'abord pourquoi je cherche à répondre à tous ces appels qui émanent de mes besoins, de mes envies, mais aussi des médias, des administrations diverses dont on dépend, etc...
Il y a des besoins vitaux à satisfaire, je suis bien d'accord : respirer, manger, boire, dormir, éliminer, être en sécurité. Et on ne peut pas songer à satisfaire d'autres besoins si l'on a pas répondu à ces besoins "primaires" dont dépend notre santé. Pour être vraiment efficace, il faut être en pleine possession de ses moyens physiques et mentaux.
Les solutions pour satisfaire ces besoins primaires, dépendent de notre économie. Il faut se procurer de la nourriture, un logement, se vêtir pour résister au froid, se faire soigner etc. Il va donc falloir travailler pour assurer un budget.

La pyramide de Maslow met après les besoins physiologiques et les besoins de sécurité, le besoin d'appartenance : amour, amitié, considération. Nous ne pouvons bien vivre qu'avec une activité sociale.
Viennent ensuite le besoin d'accomplissement (avoir un but et réaliser ses objectifs) qui servira le besoin d'estime (confiance en soi, et reconnaissance par les autres).
Pour accéder à une vie accomplie, nous ne devons pas nous arrêter en bas de la pyramide, mais il va falloir grimper les échelons de la base au sommet. Notre bien-être et notre sagesse dépendent de tous ces besoins. La question est :
-- Sommes-nous capable de gérer tous ces besoins ?
La réponse est :
-- Nous devions être capable...
Mais pourquoi ce conditionnel ? Parce que cela dépend des outils que l'on possède pour cela. Comment reconnaître que l'on a pas les outils ? On le sait quand on se rend compte que l'on n'avance plus. Et voilà, la boucle est bouclée.
Passons à la suite. Que faire dans ce cas-là ?
Apprendre à faire une introspection. Cela consiste à s'auto--scanner. S'observer et analyser ses sentiments, ses motivations, se regarder le nombril en quelque sorte. Le faire en toute honnêteté.
Définir toutes les actions que l'on a à mener.
Être capable d'établir la liste des dossiers en cours.
Chaque dossier sera classé dans des besoins ()la pyramide de Maslow: ce dossier-là est à classer dans les besoins vitaux, celui-ci dans les besoins d'appartenance, celui-là dans les besoins de sécurité. etc.
A ce moment-là, se dégagent, en fonction de nos ressentis (scan). Si le besoin de sécurité génère des émotions plus destructrices pour votre qu'une autre zone de besoins... établir les priorités.

On va donc établir une hiérarchie dans le traitement des dossiers. Cette hiérarchie va définir une stratégie, une organisation à suivre. On effectue les tâches en priorisant celles concernant la base de la pyramide, puis en menant les tâches les unes après les autres en remontant étage par étage jusqu'au sommet. En fonction de ses capacités on groupe les tâches, on s'attache à ne pas vouloir tout gérer en même temps.
L'important est, en fait, de bien avoir ciblé le but à atteindre :
de bien définir quel but je veux atteindre dans ma vie, ce qui est pour soi le plus important, ce dont j'ai envie, quelle personne je veux devenir. L'important, c'est de savoir se scanner, de savoir écouter ses sentiments, sensations, émotions et d'aller droit vers le but, sans s'encombrer de préjugés, fausses croyances, sans créer de pressions qui contrecarrent ou retardent l'aboutissement, sans se laisser détourner par quiconque du projet que l'on bâtit. La croissance ne se mène que dans la conscience de soi, dans la confiance en soi. La croissance est, par définition, une progression. Ainsi, on gravit les marches les unes après les autres, dans sa propre lumière et ce jusqu'au sommet.
