Attirer à soi le meilleur
- pilhacplansonnier
- 8 sept. 2024
- 4 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 oct. 2024
Conscience de soi, loi de l'Attraction, méditation, pure énergie, pensée positive.
Des mots, des expressions sur lesquels je reviens beaucoup dans mes écritures. Des mots qui me tiennent à coeur, parce qu'ils appartiennent à ces principes qui m'ont amenée à réaliser beaucoup des projets de ma vie.

Dans ma publication précédente sur le thème "développement personnel", j'invite le lecteur/la lectrice, à faire une introspection, sorte de bilan de situation. Effectivement, de temps en temps, je fais un point sur ma vie. J'ai atteint un âge où le bilan permet de mettre au clair des évidences que je ne peux plus ni remettre en question, ni négliger. Parmi elles ceci :
Il y a une relation directe entre ce que nous pensons et la réalité de notre vie. En bref, des doutes, des inquiétudes, des peurs, des pensées négatives mènent à des actions qui n'aident en rien à avoir des résultats positifs. Pour gagner, il faut partir gagnant, ou en tout cas, faire la chasse aux pensées négatives du style : c'est trop difficile, je n'y arriverai pas, je n'ai jamais de chance, réussir ce n'est pas pour moi...
Pour cela, il est parfois nécessaire de recadrer ses pensées... ne pas anticiper... se concentrer sur le présent.

Se poser la question : quels sont donc les "freins" qui m’empêchent de me lancer ? Éviter les leitmotivs : je ne suis pas sûr.e de moi, j'ai peur de l'échec, et si je n'y arrive pas, que va-t-on dire de moi ?
Il ne faut pas perdre de vue que, pour avancer, il ne faut pas se contenter de peu. Je veux dire par là que si l'on reste dans ce qui s'appelle "sa zone de confort", c'est sûr qu'on est en sécurité, que l'on ne risque rien, ON NE PROGRESSE PAS.
L'astuce est peut-être de se dire : je me moque de ce que l'on peut penser de moi. La pente est savonneuse, mais j'y vais quand même... Je veux arriver en haut. En toutes circonstances, je ne perds pas de vue le but, et je vais donner tout ce que j'ai comme compétences pour l'atteindre. Si je me plante, j'en apprendrai toujours quelque chose.

Depuis des années, j'avance. Parfois, oui, je me rétame, mais de mes échecs, j'ai tiré un enseignement. Si je tombe, c'est que j'ai fait un faux pas... alors je me relève, et je repars en évitant de refaire ce faux pas. J'ai déjà dû le dire... de mes échecs, j'ai acquis une force.
Et puis, je ne m'attache pas trop à ce que peuvent dire ceux qui me mettent des barrières. Il y a toujours des jaloux, ou des gens qui cherchent à vous décourager, sous un prétexte ou un autre...
Au dernier salon d'Espaly, j'ai saisi la remarque d'une auteure qui disait à mon voisin de stand, que le développement personnel, c'était dépassé, ça ne marchait plus, qu'on était envahi de bouquin là-dessus... etc. J'ai souri parce qu'elle avait énoncé sa petite remarque assassine assez fort, et elle me jetait des regards brefs, histoire de savoir si j'avais saisi... Je me suis dit que l'on pouvait en écrire encore des livres sur le sujet, parce que visiblement, il y a des gens qui en ont encore grand besoin pour vivre en bonne intelligence avec les autres.
Je me suis dit aussi que j'avais acquis la maîtrise de mes émotions, et un état d'esprit suffisamment sain pour ne pas embrayer dans la discussion. Je ne sais pas ce qu'écrit cette auteure, son comportement dans la salle d'expo ne m'a donné ni envie de connaître son nom, ni d'en savoir plus sur elle et sur son oeuvre. J'ai saisi qu'elle dégageait des énergies on ne peut plus négatives. Peut--être les visiteurs ressentait-ils cette aura toxique dans la salle ? Toute la journée, ils sont entrés, mais leur tour était vite fait avant de regagner la porte de sortie.
J'ai fait le week-end dernier, une exposition dans la petite Chapelle Saint-Roch, dans le petit village de Boisset (Haute-Loire). Nous étions 3 exposants, et là, au contraire, très vite le courant est passé. Pas d'esprit de concurrence entre nous. Tout était en sourires et amabilités. Nous nous sommes motivés, entre-aidés. Les visiteurs se sont promenés d'une oeuvre à l'autre, ont discuté dans une super ambiance et... l'exposition fut non seulement un succès au niveau des ventes, mais il y a eu un véritable partage entre les participants et les passants.

J'ai remarqué que bien souvent, les salons et les expositions généraient des bénéfices quand il y avait une osmose entre les participants, quand on discute, quand on rit, quand on diffuse des commentaires sympa sur l'oeuvre du voisin. A Boisset, tout le monde a vendu... que ce soit de la peinture, du pastel ou des poteries. Les passants achetaient à tour de bras dans une ambiance on ne peut plus détendue.
A Espaly règnait un climat délétère, où chacun tirait le passant à soi, le retenait, le rappelait... qu'il n'aille surtout pas acheter chez le voisin. Bilan... y'a eu deux ou trois ventes ... les gens fuyaient de peur d'être "accrochés".

Maintenant, quand je choisis d'exposer dans un salon, je regarde le nom des autres participants. J'ai une liste d'auteurs/es (je retrouve ce phénomène sur les salons du livres, jamais sur les expos de peinture) aux discours concurrentiels (trop peur de se voir piquer des lecteurs) voire négatifs (ce que fait l'autre n'est pas bon), que je fuis. Depuis que je fais ce tri, à chaque événement j'ai des ventes... même de mes bouquins sur le développement personnel ;-) et bonus, elles sont faites dans le respect et la liberté de mon client, mais aussi dans le respect du travail de mes voisins de stand.
J'en conclus donc que mon analyse n'est pas si mauvaise que ça.
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